Fonds Urgence & Développement

RÉFUGIÉS

L'année 2016 a été celle d'un triste record : 65,6 millions de personnes déplacées à cause des conflits, qui provoquent une crise humanitaire sans précédent (source : Haut-Commissariat aux réfugiés).

Cela représente environ 1 humain sur 113 qui est aujourd'hui déraciné.

Les interminables conflits en Syrie, au Moyen-Orient, en Afrique et en Ukraine, entraînent la majeure partie de ces déplacements, qui affluent dans les pays voisins des zones de conflits, mais aussi en Europe, et dans les pays situés sur les « routes » empruntées par ces personnes déplacées.

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  • Réfugiés centrafricains au Tchad

Médecins Sans Frontières (MSF) est intervenu dans les camps de réfugiés centrafricains au Tchad en 2013-2014. MSF a mené de grandes campagnes de vaccinations (54 400 vaccinations), distribué des produits de première nécessité (nourriture, eau...), installé des latrines et des unités hospitalières ayant permis près d'un millier d'hospitalisations et 38 000 consultations.

  • Réfugiés ukrainiens

La Croix-Rouge française a pu prendre en charge 10 000 personnes déplacées en Ukraine, fin 2014. L'association leur apporte les premiers secours dont elles ont besoin, leur distribue de la nourriture, des vêtements, des médicaments et des kits d'hygiène pour les aider à faire face à l'hiver et aux grandes difficultés économiques du pays (hausse des prix et baisse de l'activité économique due aux combats).

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  • Réfugiés syriens au Liban

Plus de 6 ans après le début du conflit en Syrie, les pays voisins peinent à fournir aux centaines de milliers de réfugiés civils une assistance médicale et sociale.

CARE est donc intervenue auprès de plus de 173 000 personnes (réfugiés syriens et populations hôtes) au Liban depuis 2013 afin de répondre à leurs besoins essentiels et de réduire les tensions avec la population hôte. Cela passe par l'amélioration de l'accès à l'eau potable et son assainissement notamment par la réhabilitation d'infrastructures endommagées. Cette aide passe également par un soutien pour faire face à l'hiver (distribution de vêtements chauds et de couvertures).

Enfin, CARE a apporté un soutien monétaire aux réfugiés pour acheter de la nourriture, accéder aux services de base (santé, éducation, assistance juridique, etc.) et aux biens non-alimentaires essentiels (vêtements, articles d'hygiène).

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  • La route des Balkans

    En provenance principalement de Syrie, d'Irak, d'Afghanistan, d'Erythrée, du Nigeria ou du Soudan, des personnes sont prêtes à risquer leur vie pour fuir les conflits.

    Notre partenaire MSF porte secours aux réfugiés :

    - en Méditerranée (plus de 20 000 personnes sauvées de la noyade) où ses équipes sont toujours présentes.

    - en Grèce : MSF a géré des cliniques mobiles, distribue des kits de première nécessité et d'eau et délivre des consultations médicales à ceux qui y font escale avant de poursuivre leur route à travers les Balkans.

    - en Serbie : mise en place d'une clinique et de transports pour les plus vulnérables.

    - en Hongrie : suite à la fermeture des frontières, soutien de l'équipe de MSF aux réfugiés évacués du camp de Rozke.

    - en Slovénie : MSF a soutenu le Ministère de la Santé dans un camp de transit à Brezice, à la frontière avec la Croatie, en fournissant des consultations médicales 24h/24 et 7j/7.

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Les équipes de notre partenaire CARE ont organisé dans les Balkans une distribution de produits de première nécessité auprès des migrants qui arrivent chaque jour en masse.

En mars 2016, le paysage humanitaire en Grèce a rapidement changé : plus de 57 000 réfugiés ont été bloqués dans un pays où la situation économique et financière est déjà tendue.

L'action de CARE jusqu'en mars 2017 a eu pour but d'améliorer les conditions de vie déplorables dans les campements informels, en distribuant des cartes de paiement auprès des réfugiés les plus vulnérables valables pour l'achat de nourriture et de biens de première nécessité dans les supermarchés.

Régulièrement, des évaluations étaient réalisées sur les besoins des femmes, hommes, garçons et filles, pour ajuster cette intervention et garantir une action cohérente par rapport à l'ensemble des interventions humanitaires.

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  • Migrants et réfugiés en Europe de l'Ouest

Plusieurs Croix-Rouge se sont mobilisées pour offrir aux migrants un hébergement, des denrées alimentaires, des produits d'hygiène et de soins, un soutien psychosocial ou encore les orienter.

Dans les camps du Nord-Ouest de la France, la Croix-Rouge française a distribué des sacs à dos contenant des biens de première nécessité, en collaboration avec la Croix-Rouge britannique. Un dispositif médical inter-associatif a vu le jour en 2016 dans la jungle de Basroch puis dans le camp de la Linière pour assurer des consultations de santé afin de réduire les risques sanitaires.

Plusieurs associations, dont la Croix-Rouge, ont mis en place une maison d'accueil et de soutien psychosocial ouverte tous les jours.

A Vintimille, à la frontière franco-italienne, des bénévoles de la Croix-Rouge française ont également prêté main-forte à la Croix-Rouge italienne dans l'accueil et l'accompagnement des migrants arrivant sur le littoral.

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Médecins Sans Frontières agit depuis septembre 2015

- à Calais (environ 4 500 personnes) : les équipes de MSF ont réalisé 8 400 consultations et une campagne de vaccination entre novembre 2015 et février 2016. 300 abris en bois ont également été installés pour pallier l'insuffisance d'hébergements. MSF a cessé ses activités dans le camp après son démantèlement fin 2016.

- à Grande Synthe (Dunkerque) : en janvier 2016, des travaux d'aménagement d'un nouveau site ont été réalisés par MSF afin de permettre l'accueil des migrants dans de meilleures conditions. Ce camp, qui accueillait 800 migrants en octobre 2015, comptait 2 500 personnes début 2016. L'objectif a été de produire 500 abris chauffés pour l'hiver, avec latrines, douches chaudes. À la fin des travaux, MSF a cessé ses activités dans le camp dont la gestion a été reprise par l'Association des Flandres pour l'Enfance, la Jeunesse et l'Insertion.

- à Paris : des cliniques mobiles ont été mises en place en 2016 et un centre d'accueil de jour pour mineurs isolés a ouvert en septembre 2017.

 

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